À propos de Martine Croizé

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Mon histoire

Je suis née le 3 décembre 1973 à Vitré en Ille et Vilaine. Ma vocation pour l’écriture m’est apparue très tôt, à l’âge de 8 ans et demi, lorsque pour un devoir d’école, il m’a été demandé de réaliser une poésie à l’occasion de la fête des mères. J’ai trouvé l’exercice amusant mais o combien difficile dans son signifiant car le terme « maman » était à mes yeux insignifiant. J’ai continué à écrire en y mettant cette fois mes propres émotions et j’y ai trouvé inconsciemment une forme sensée d’exutoire. Lire, écrire, transformer les maux de mon enfance avec les mots que mon cœur traduisait m’ont permis de vivre et de me consoler d’une certaine manière, j’avais créé mon monde à moi.

A 14 ans, je suis bouleversée par la mort de mon père légitime, je n’ai pas pu le connaître vraiment. Mon dessein était de le retrouver au sortir de ma famille d’accueil et d’essayer d’obtenir des réponses à mes nombreuses interrogations. Ma mère d’accueil décède alors que j’ai 12 ans et demi mais mon père d’accueil réussit à me garder tant bien que mal. Je ne supportais pas l’étiquette d’enfant de la DASS qu’on me collait. Je me sentais orpheline et très seule. Je suis devenue apathique, anorexique, mélancolique et repliée sur moi-même. Plus rien ne m’intéressait si ce n’était parcourir toute la littérature française et puis écrire, encore et toujours écrire. Je me suis passionnée très vite pour Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alfred de Musset et même Platon. Remarquée par un attaché à la Culture de la ville de Rennes, je reçois mon premier prix de poésie du Ministère de la Justice à 14 ans et mes poèmes sont publiés dans un livre commun « Poésies et autres mots ».

A 16 ans, je m’affranchis de mon père d’accueil et part habiter en foyer à Rennes. Je suis rebelle, sans foi ni loi et la seule chose que je veux faire plus tard est écrivain. je voyage beaucoup en Espagne, Angleterre, Russie, Kazakhstan, Suisse, Allemagne, Irlande et plus tard au Maroc. Je manque beaucoup le lycée et ne travaille quasiment pas. J’écoute du rock punk et me rends à tous les concerts de Renaud, Pigalle, les Garçons Bouchers, les Béruriers noirs… Je dois repasser mon bac de lettres en 1993 et l’obtiens enfin. Je travaille dans l’Education Nationale jusqu’en 2000 et change du tout au tout. Je me dirige vers un métier d’aide à domicile pour aider les personnes âgées et les personnes handicapées dans leur quotidien. Le 3 juin 1997 mon frère se suicide, je ne comprends pas et tombe en dépression. C’est une période où je n’écris pas beaucoup, trop mal, seulement des bris de vers sur des carnets.

En 2002, je reçois le premier prix de poésie bretonne pour mon recueil intitulé « L’empreinte du cœur ». J’y ai regroupé toutes mes poésies de mes 8 ans à mes 23 ans, 75 poésies au total. Il sera édité en 2014 par la Société des Ecrivains à Paris. Plus de 600 livres ont été vendus à ce jour, je n’en attendais pas tant sachant que la poésie est la petite bête noire de la littérature française. Mais l’aventure me plaît, je suis invitée par la Maison des Associations à Saint-Malo pour me présenter à mes lecteurs et suite à leurs messages laudateurs, j’écris un deuxième recueil de poésies en parallèle de mon premier roman : « Les Embruns de la vie ». Je participe aux Étonnants Voyageurs à Saint Malo sous l’égide de Philippe Chevallier et monsieur Verdeau, président et vice-président de la maison des poètes et des écrivains de Saint-Malo. Je suis aussi présente au salon de Lanvollon sous l’invitation de Xavier Pierre, écrivain et peintre breton.

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