Description
En 2007, je suis venue habiter Saint-Malo et je prends la mer pour muse. La ville est magnifique et la mer me souffle mes poèmes tout comme l’amour que je porte à mes enfants et à mon ami de cœur. Quelquefois, il faut s’arrêter dans la vie pour tout simplement admirer les éléments de la nature, tout ce qui nous entoure, même la tempête est inspirante et d’une violence !
« Là, dans les embruns de vie, des larmes de chagrin,
Et des larmes de tristesse qui fracassent la pierre
En des cris de colère, et, où les goëlands rient.
Là, dans les embruns de vie, des larmes de joie si violentes de liesse
Que Poséidon trinque à grands coups de bouteille de champagne
Et où les goëlands prient.
Éole soumis à Zeus fracasse la digue du sillon en puissants flots de perles
Et s’élancent en gigantesques rideaux de mètres d’eau au-dessus de nos vies
Freinés par les brise-lames, nous sommes si petits… »
Il arrive que le ton d’une écriture transforme les souffrances en azur et la glaise des couleurs en ciel. Ce sont, des caresses données sur une enfance bafouée, des mots doux murmurés à des êtres aimés, des cris de joie qui se terminent au matin, et puis, des coups de colère sur la laideur des choses. Comme le démontrait le romantisme du XIXe siècle, les paysages sont bien souvent le reflet de nos états-d ’âme.
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